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IlLustration de "Le pont du milieu" , ecrit et interprété par Farid Chopel ©
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Affichet du spectacle "Le pont du milieu" , écrit et interprété par Farid Chopel ©

Le Pont du milieu

Théâtre Rive gauche.
Du mardi au samedi à 19 h,
dimanche à 17 h 30.
Tél. : 01.43.35.32.31.

 

 

 

 

 

 



 


P r e s s e


Le Figaro - 27 janvier 2005 Farid virtuose
Seul en scène pour Le Pont du Mileu

Il y des années que l'on n'avait pas vu Farid Chopel sur scène. Ce retour réjouira ceux, ils sont nombreux, qui furent éblouis par certains de ses spectacles précédents Chopelia, Les Aviateurs ou Le Cri de la girafe.

Le comédien revient donc. Ni tout à fait le même ni tout à fait un autre. Farid Chopel le virtuose a toujours ce corps insensé, élastique, gracieux, aérien, burlesque. Son visage a toujours cette extraordinaire mobilité, ses mimiques continuent d'êtres irrésistibles. Il danse toujours aussi bien – comme personne même – et ses inimitables escapades dans les langues étrangères ont gardé toute leur saveur.

Ce qui a changé ? L'élégant et le pudique Farid Chopel parle un peu de lui. Un léger et inhabituel parfum autobiographique dans ce nouveau spectacle qui réussit à éviter l'écueil du pathos, du narcissisme qui guette l'exercice des confidences sur scène. Pendant une heure et demie, le comédien raconte des tranches de vie, évoque des souvenirs : la banlieue de son enfance, la «ceinture rouge», la cité, l'usine, l'école Karl-Marx et le stade Maurice-Thorez, les bals et la nostalgie des anciens bals, le twist, les Frères de Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle, le catéchisme (1er de la classe), Louis de Funès, le racisme ordinaire, ses racines («Arabe ou Kabyle ? – Lorraine et Paris !»), Le Living Theater, Racine, Shakespeare et «les pièces sur la société pas gentille».

Ce n'est jamais vulgaire, jamais méchant, jamais sectaire. Et toujours drôle et fin. Certains moments sont d'anthologie. Son moine tibétain est très convaincant, sa version d'Etoile des neiges également. Les souvenirs d'auto-stop en Angleterre et du 2e Festival de l'île de Wight ne sont pas mal non plus. Son conte zen et son japonais aussi parfaits que son critique d'art américain. Et quand Farid Chopel parle l'italien, c'est le vertige.

Comme c'est agréable cette nostalgie gaie, cette modestie talentueuse. Farid Chopel n'est pas cabotin, il est trop généreux pour ce plaisir égotiste.

 

Hervé de Saint Hilaire

Contacts : écrire à f.chopel@voila.fr et simultanément à farid.chopel@farid-chopel.com